Nous sommes interrogatifs sur certains avis rendus par les
organisations syndicales lors des commissions administratives paritaires.
Voici un exemple pour illustrer notre propos. Lors de la dernière commission administrative
paritaire, nous étions amenés à nous prononcer sur une promotion interne.
Ce dossier ne semblait pas présenter une difficulté particulière. La consultation du dossier sur place à la DRH montrait que l’ensemble des services concernés avaient fait leur travail, et plutôt correctement.
Les documents envoyés aux membres de la commission
administrative paritaire montraient deux candidats pour le poste. Un qui avait
été reçu à l’entretien le second, qui avait réussi l’examen professionnel et
qui travaille dans le service concerné, n’avait pas été reçu.
Le candidat retenu est celui qui avait passé l’entretien mais
n’était pas lauréat de l’examen professionnel.
Haro de certains syndicats, ou d’une partie de certains
syndicats, qui prétendent que seul le
candidat qui réussit l’examen professionnel doit être nommé.
En conséquence ils ont émis un avis défavorable à la
promotion interne de la personne retenue.
La CFE-CGC s’est exprimée pour.
Explication :
La consultation du dossier sur place a permis de constater
que sur le poste ouvert 12 candidats ont postulé : 4 externes, 2 en
interne, 2 en promotion interne et 2 contractuels.
Les contractuels n’ont pas été reçus, normal.
Le choix a donc été effectué parmi les autres postulants,
certains ont été reçus d’autres non.
La personne lauréate de l’examen professionnel fait partie
de la direction où le poste a été ouvert.
Cela engage plusieurs réflexions :
Il serait intéressant que les documents envoyés aux
représentants du personnel mentionnent la totalité des éléments relatifs au dossier présenté. En l’espèce, ne
pas s’arrêter aux seuls candidats en promotion interne.
Les représentants pourraient aussi se déplacer pour
consulter les dossiers. Il y a 5 heures d’attribuées à chaque titulaire pour
chaque séance de la commission administrative paritaire. Je ne demanderai pas
qui s’est déplacé ou non.
Qui décide du recrutement dans les services ?
Le responsable a t-il encore le droit de choisir ses
collaborateurs ou est-ce le simple fait d’avoir un examen, ou un diplôme qui
ouvre droit automatiquement au fait d’occuper le poste ?
Être lauréat d’un examen ou d’un concours implique-t-il
l’obligation pour l’administration de leur trouver un poste ?
Que faire lorsqu’un lauréat d’examen ou de concours peine à
trouver un poste ? Dans l’ex Grand Lyon, l’accompagnement des agents
n’était pas une priorité et nous espérons que la direction des ressources
humaines prenne une orientation différente, plus humaine.
Refuser une promotion interne à un agent qui possède les
compétences pour occuper le poste mais qui n’a pas l’examen, pour n’importe
quelle raison, est-il acceptable de la part d’organisation syndicale ?
Fait d’autant plus surprenant que l’ensemble des
organisations syndicales ont validé le principe de la fin des PIAV (promotion
interne par avis de vacances) au motif
que les postes doivent être ouverts à tous les agents à partir du moment où ils
réunissent les conditions pour occuper le poste au grade demandé.
Il pourra arriver que nous nous prononcions contre des promotions
internes. Celle-ci ne le méritait pas.
En résumé : tu travailles dans le service, tu as réussi en plus l'examen pro, et c'est une personne d'un autre service qui prend la place.
RépondreSupprimerSuper pour motiver les troupes.
Je rappelle à l'ensemble des agents que le maître mot de la métropole de lyon est "mobilité". Pourquoi la demander à certains et pas à d'autres : où est l'équité, la transparence...
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