lundi 2 mai 2016

PUERICULTRICES : Un déséquilibre métropolitain qui reflète la volonté de l’exécutif de ne rien faire

Le régime indemnitaire de grade pour les agents métropolitains a été délibéré le 23 février 2015.

Pour chaque cadre d’emplois et pour chaque grade, un montant a été voté.



La commande politique étant de construire la métropole le plus rapidement possible, l’administration n’a pas saisi l’opportunité de ce chantier pour mener une réflexion d’ensemble sur la place de chacun dans la métropole et comment le reconnaître (au moins financièrement).

La solution (de facilité) a été de calquer sur ce qui se passait au grand Lyon et de l’étendre à tous.
Le seul souci est qu’un certain nombre de métiers, donc de cadres d’emplois était inconnu dans cette ancienne collectivité. Alors mécaniquement, l’administration a pris ce qui se pratiquait dans l’ancien conseil général.

Personne à la direction générale ne s’est posé la question de la cohérence du régime indemnitaire de grade. Personne ne perdait d’argent (donc la loi était appliquée stricto sensu) et la commande de ne pas augmenter la masse salariale était respectée.

Alors pourquoi se plaindre ?

Dans l’ex grand Lyon cela faisait près de dix ans que les administratifs se battaient régulièrement pour obtenir une diminution des écarts de rémunération entre eux et les techniques.

La création de la Métropole a remis en avant ce déséquilibre avec le nouveau régime indemnitaire de grade.

Pire, les nouveaux cadres d’emplois ont révélé de plus grands écarts dont notamment les puéricultrices.

Connaissez-vous le cadre d‘emplois des puéricultrices et leurs métiers ???

Certaines nous ont contactés et nous ont fait part de leur désappointement sur le constat de leur peu de reconnaissance de la part de la nouvelle Métropole.
Nous avons décidé de les soutenir dans leur demande de rééquilibrage de leur régime indemnitaire.

Les personnels de ce cadre d’emplois sont toutes diplômées d’État et leur mode de recrutement est le concours  sur titres avec épreuves.
Principales missions des puéricultrices : les actes concernant les enfants, de la naissance à l'adolescence, et en particulier ceux ci-dessous énumérés, Suivi de l'enfant dans son développement et son milieu de vie ;  Surveillance du régime alimentaire du nourrisson ; Prévention et dépistage précoce des inadaptations et des handicaps ;

Lorsqu’on regarde le régime indemnitaire de garde (RIG) il est de 430 euros mensuels pour les puéricultrices de classe supérieure et hors classe et de 380 euros pour les puéricultrices de classe normale.


Un agent de maitrise a un RIG  de 410 € et un agent de maîtrise  principal perçoit 482 euros, avec un accès niveau CAP-BEP.

Nous avons adressé un courrier à M. le Président pour lui signaler l’incohérence du système d’attribution des primes et lui demander d’apporter des corrections.


Dans le même temps, les puéricultrices ont à titre individuels envoyé une lettre lui demandant de prendre en compte leur métier et de les reconnaitre en tant qu’agent de la Métropole.

A ce jour, personne n’a de réponse.

La réunion du 4 avril avec le Président ne laisse aucun doute, aucun geste ne sera adressé à quiconque.

Quelle motivation pour ces personnels ? Comment reconnaître leurs fonctions ô combien utiles pour les citoyens mais invisibles dans la vitrine de la Métropole ???
Quel message veut envoyer le Président à son personnel ?

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